Cinéma documentaire au service des jeunes?

Par Olga Marasanova

Le festival du film documentaire «Flahertiana» se passe à Perm depuis 16 ans. Cette année il a eu lieu du 10 au 16 octobre. Devenu international depuis 2006, le festival a rassemblé cette année de nouveaux réalisateurs internationaux.

Inauguré par Pavel Pechenkin, fondateur du festival, la première soirée était consacrée aux récompenses des participants de quelques projets sociaux: «Université Flahertiana» , «Flahertiana-société» etc. Le projet «Découvre l’autrui» attire l’attention particulière car il introduit des activité durant toute l’année dans  les écoles maternelles (jardins d’enfants-en russe), les  lycées et les universités. Les enfants et les jeunes discutent  les documentaires qu’on leur présente. Grâce à ce projet les personnes font connaissance avec les autres, échangent des opinions les uns avec les autres. Super idée qui donne envie de participer!

La soirée d’ouverture a terminé par un film  très ennuyeux  de Leonardo Hemrix, réalisateur des Pays-Bas, «La place au milieu des étoiles». Il s’agit du destin d’une famille indonésienne qui se déchire entre les nombreux problèmes et conflits. En sortant la réflexion sur le sens du cinéma documentaire surgit… Est-ce vraiment nécessaire d’y chercher un sens ?

“Les casernes rouges”

Par Olga Marasanova

Bâtiment en briques rouges, trois étages avec une famille d’un officier de l’armée à chaque palier… Ce curieux bâtiment est celui des « Casernes rouges ».  Il se trouve à côté de la place de l’Europe le long des maisons qui sont protégés par une grande palissade grise.Il s’agit d’un ensemble de maisons de 2 étages dans lesquelles au XXème siècle les familles des officiers de l’armée ont vécu. Maintenant il y a encore quelques restes de l’équipement militaire. Prochainement le gouvernement de Perm prévoit le transfert de ce matériel vers un autre bâtiment…

De quel équipement s’agit-il ? Quel serait le destin de nombreux édifices de l’époque soviétique devenus « privés d’utilité » ? Quel avenir pour ces sites auquel de nombreux événements historiques sont liés ? A suivre de près avec Olga Marasanova.

.Photos empruntées sur : http://legart.livejournal.com/ et http://oldperm.clan.su/photo/7-16-0-0-2.

Les fantômes du passé de l’URSS par un photographe français

Par Olga Marasanova

Les photos expressives sur les murs blancs. L’exposition de photos  de Jacques Dupâquier, démographe français, a été inaugurée il y a quelques jours au centre d’expositions de Perm. La réalité soviétique des 1950-70  vu par un photographe-amateur des pays de l’Ouest. Jacques Dupâquier voulait montrer au monde le vrai URSS,  «la vraie patrie de socialisme»,- confirme-t-il.

«Je travaillais à l’élaboration d’une encyclopédie sur l’Union soviétique et les démocraties populaires. À ce moment-là, toutes les connaissances que nous croyions avoir sur ce pays étaient bouleversées et j’ai donc demandé à faire un voyage en Union soviétique»,-décrit-il.

La sélection plus que passionnantes : images vives, juteuses, optimistes. On a envie de sourire quand on les regarde .

Alexandre Latsa invité spécial chez les jeunes journalistes de Perm

Par Anna Azanova et Nastya Rojkova

Alexandre Latsa est français.Il écoute Spleen, adore sa femme russe, voyage beaucoup, joue au tennis et encourage la politique culturelle de Perm. «Perm est une ville européenne et je pense que le développement artistique y est sur une bonne voie», raconte Alexandre. Il habite en Russie depuis 4 ans et affirme d’y observer une évolution aussi bien nationale que régionale. Alexandre a considéré les projets d’art contemporain comme «intéressantes, inattendus et utiles».  Alexandre partage ses impressions sur la Russie via son blog «Dissonance».

Par Olga Marasanova, Ksucha et Macha Timofeeva

Le journaliste français Alexandre Latsa a rencontré l’équipe de jeunes journalistes. Il a 34 ans et habite à Moscou avec sa femme qui est russe. Mis à part sa femme il aime la musique comme le groupe de rock russe «Spleen» ainsi que le jazz. Il a voyagé à travers la Russie pour pouvoir montrer les côtés insolites du pays qui «ne sont pas aussi négatives qu’on imagine en Europe», souligne-t-il. Alexandre a répondu aux nombreuses questions de journalistes sur sa vision de l’art contemporain à Perm et l’avenir de la région.

Par Anna Azanova

Selon Alexandre Latsa, journaliste et blogueur français, «la Russie est un pays extraordinaire ou vivent les personnes très créatives». Il a voyagé en Russie et y a visité aussi bien les grandes villes que des petits villages. «Les villages représentent le passé de Russie et les villes – son avenir», a-t-il dévoilé à l’équipe de jeunes journalistes. Qui sait, peut-être ces contrastes attireront les touristes?

Un village au sud-est de Perm,dans les collines de l'Oural

Un Institut de recherches et de géologie au centre-ville de Perm

Nous voudrions remercier notre nouvel ami pour les réponses à nos questions, la discussion vivante et ses points de vue intéressants!
Les photos sont faites par Alexandre Latsa.

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